mardi 27 novembre 2007

La Fiv, mode d'emploi 2

Les réjouissances occasionnées par le traitement : suite  du billet posté le 20 novembre 2007.


Après une dizaine de jours de traitement, on engage le monitorage. Donc :

-prise de sang pour dosage hormonal le matin ; on explique tout à chaque fois : on montre l'ordonnance, toujours la même, attention, les analyses doivent être faxées avant telle heure au spécialiste, non, les résultats ne sont pas interprétables , car c'est pour une FIV. oui c'est dans le cadre d'un traitement à 100%, tenez voilà le papier...grrrrr. au bout de trois traitements, au labo, ils ont enfin enregistré qui j'étais. ça fait du bien
- visite chez le spécialiste qui procède à une échographie et examine les dosages hormonaux faits le matin, et ce de manière régulière ; 3/4 d'heure voyage aller, 20 minutes d'attente, puis consultation  : "bonjour, déshabillez vous et installez vous, ça fera 95 euros, au revoir et revenez me voir dans 4 jours" ;   durée de la consultation : 10 minutes, et puis, 3/4 d'heure pour le voyage retour. Au début des traitements, les rendez vous pour l'écho, c'était n'importe quand dans la journée. Maintenant, je peux davantage choisir les horaires tardifs. Comme quoi, il y a au moins un avantage à être vétéran...
Ces deux opérations sont à répéter tous les 3 a 4 jours en moyenne.

Là, à la fin de la première (ou de la deuxième, ça dépend) écho, on sait à peu près quand commencer la suite des réjouissances. Parce que le décapeptyl, ça ne suffit pas; mais par contre,  il faut le continuer jusqu'à la fin ( beeuuuark). Alors on lui ajoute un traitement hormonal supplémentaire, destiné à stimuler la production d'ovocytes par les ovaires. c'est là que la deuxième main pour faire les piqûres devient très pratique. Pour les premiers traitements, j'utilisais du menopur. Maintenant, c'est puregon pen, un vrai progrès : on regarde la dose à injecter, on règle le stylo au bon dosage, et c'est fini.

 Cette partie du traitement, c'est la partie qui fait gonfler. à la fin je ressemble à une boule et je n'ai plus qu'à me laisser rouler pour me déplacer. Tout au long de cette phase, qui dure environ deux semaines, on monitore : on compte les ovocytes, on les mesure, on analyse leur répartition en taille, on regarde la réponse hormonale des ovaires. Et tous les trois à quatre jours, c'est re-prise de sang, et re-consultation : "bonjour, installez vous, ça fera 95 euros, revenez me voir dans trois/quatre  jours, au revoir". La dernière séance arrive alors qu'on pense devoir faire cela pour le restant de ses jours : "Bonjour,  installez vous, ah ils sont murs (les ovocytes), rendez vous a la clinique dans 3 jours, entre temps, piqûre de gonadotrophine pour déclencher l'ovulation demain soir à 22h30. et ça fera 95 euros". 


La piqûre de gonado, c'est une intra musculaire. Faire les sous-cutanées, c'est plutôt facile. Mais l'intra-musculaire, là, on n'a pas encore osé. Donc ça veut dire qu'il faut trouver une infirmière disponible à l'heure dite. J'aime bien déranger les infirmières le soir à 22h30 pour 3 centimes d'euro. Elles aussi d'ailleurs... Et c'est pas du tout stressant de se demander si on en trouvera une qui voudra bien faire la piqûre à l'heure dite.


La piqûre étant faite, le produit déclenche le processus de maturation des ovocytes, pour que la maturité soit optimale au moment de la récolte. C'est l'étape à ne pas rater.


Et après? il faut attendre la ponction : oui, ATTENDRE, une journée entière sans piqûre, sans prise de sang, sans échographie, sans RIEN. Rhhhâââ....quel bonheur! 


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